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A l'occasion de la diffusion du téléfilm "A. de Sousa Mendes, le Schindler portugais" le 12 Juin 2009 sur France 2, TV MAG.COM interview Bernard Lecoq le 12 Juin à 12h par Laurent Chignaguet.
En 1940, bravant les directives du général Salazar, Aristides de Sousa Mendes, consul du Portugal à Bordeaux, permit à près de 30 000 réfugiés, dont 10 000 juifs, d'échapper aux nazis en leur délivrant des visas. Le comédien Bernard Le Coq prête ses traits à ce Schindler lusitanien, injustement méconnu du grand public.
Connaissiez-vous l'histoire de ce Juste portugais*, qui ne fut réhabilité par son pays qu'en 1987 ?
Bernard Le Coq : Je n'ai découvert son existence qu'à l'occasion de ce téléfilm. Je me suis documenté en lisant le livre de José-Alain Fralon, son biographe, et en rencontrant sa famille. Aristides de Sousa Mendes est resté méconnu pendant des années, car, après l'avoir démis de ses fonctions, le général Salazar a tout fait pour nier son existence. Cette situation a perduré jusqu'à la chute de la dictature, en 1974. Ce qui m'a intéressé dans cette histoire, c'est pourquoi cet aristocrate catholique, issu d'une famille dégagée des contingences matérielles, qui jouissait d'une grande liberté et ne ressemblait en rien à l'idée que l'on se fait d'un héros, en est venu à braver les directives de son gouvernement.
Savez-vous pourquoi la télévision portugaise n'a pas souhaité s'associer avec France 2 pour produire «Désobéir» ?
À notre grand regret, les discussions n'ont pas abouti. Aristides de Sousa Mendes étant un héros national, je suppose qu'elle possède son propre projet dans les tiroirs...
Depuis dix-huit ans, votre nom est associé à «Une famille formidable», la série de TF1 dont vous partagez l'affiche avec Anny Duperey: où en sont les tournages ?
Jusqu'en septembre, nous tournons trois nouveaux épisodes en Thaïlande, à Paris et en Bourgogne. Il y sera question de retraite et de deuil. Le personnage de Catherine s'engage dans l'action humanitaire, tandis que le mien sombre dans la dépression.